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Objectif: "Capybara en tenue de tango"!
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10 février 2010

On L’a vu…

Ca y est, tous nos vœux ont été exaucés, on L’a vu, somptueux dans sa fourrure soyeuse, la démarche majestueuse, le geste flegmatique, le regard franc…Mais on en parlera plus tard, au moment voulu…

Donc, nous sommes repassés par Buenos Aires après notre séjour uruguayen pour récupérer Helyett qui est venue passer 3 semaines en Argentine. Jacqueline ne s’est malheureusement pas jointe au voyage, son genou ne lui a pas permis la balade, mais ce n’est que partie remise, on l’attend pour plus tard, une fois rétablie !

 

Après quelques jours de visite à Buenos Aires, où nous avons refait le tour de la ville, on s’est embarqué en bus pour Rosario, mais on est pas allé bien loin, la climatisation du bus a lâché, du coup il a vite fait une température intenable et il a fallu s’arrêter. On a poireauté au bord de l’autoroute un certain temps, jusqu’à ce que d’autres bus veuillent bien s’arrêter pour charger les infortunés et les amener à bon port.

On a passé deux jours à Rosario, balades en ville et sur le Paraná, et là déjà il faisait beaucoup plus chaud…

 

On est remonté dans un bus, pour aller cette fois jusque au nord du pays, dans la province de Misiones, où se trouvent les chutes d’Iguazu. Dix-huit heures de bus.  Arrivés à Puerto Iguazu, on a fait un petit tour de ville, et on est allé admirer le paysage à « Los Hitos tres Fronteras », point de vue à la confluence des rio Iguazu et Paraná, qui forment la frontière entre le Paraguay, le Brésil et l’Argentine.

Et là il faisait beaucoup plus chaud…

Le lendemain, départ pour les fameuses chutes, côté argentin. Les chutes sont sur le territoire argentin, donc depuis là on les frôle, on passe à côté, devant. Il y a environ cent septante chutes, de quatre-vingt mètres de haut. Le bruit des chutes s’entend à plus d’un kilomètre, la bruine qui s’en échappe est visible à des lieues alentour.

On est allé se faire rincer à la plus belle et la plus grosse, la « Garganta del  Diablo », immense cirque où des milliards de mètres cubes se jettent, et donnent l’impression de loin de rentrer dans la terre. Spectacle impressionnant !

Et toute une ménagerie remarquable, des papillons énormes, des araignées pareilles, des lézards, des iguanes, des piafs dont on taira le nom, et des coatis, petits fourmiliers presque domestiques bien marrants.

Le lendemain, on est allé visiter le parc national do Iguazu (la même chose du côté brésilien), où là par contre on voit la plupart des chutes de loin, on a une vision panoramique de tout le site. En sortant de là, on est allé faire un tour à Foz do Iguazu, histoire de voir une ville brésilienne un petit coup, mais c’était pas transcendant.

 

Le lendemain, départ pour San Ignacio, dans la même province, à six heures de route vers le sud. On a dormi dans une petite auberge bien sympathique à l’image de son propriétaire, qu’on vous recommande chaudement,

la Posada

Los

Lagartos, dans un cadre vraiment chouquinet. On est allé visiter les ruines de la mission jésuite (sorte d’immense camps construits par les jésuites autour de mille six cent, dans le but d’éduquer ces sauvages d’indiens guaranis, et de leur inculquer la foi chrétienne. Ca a tout de même permis à certain d’entre eux de ne pas se faire embarquer comme esclaves pour aller travailler dans les mines. Dans ces camps, les guaranis pouvaient dans une certaine mesure conserver leur organisation sociale, cultivaient leurs moyens de subsistance, et travaillaient pour le compte de leur mission. Ces missions sont devenues très prospères et bénéficiaient d’une certaine indépendance vis-à-vis du Vatican et de la couronne d’Espagne, c’est pourquoi elles n’ont pas fait long feu, cent cinquante ans après leur création, les espagnols ont tout démoli et l’ordre a été dissout).

Il n’en reste donc pas grand-chose, mais c’est tout de même bien joli au coucher du soleil.

Mais tout ça manquait de sport tout de même, alors le lendemain on est allé faire du poney (flegmatique eux aussi) dans la campagne avec Jorge le propriétaire de la posada. C’était le baptême de poney pour Helyett et Fabien, il faut souligner l’effort…

 

Et de là, on est parti en expédition au milieu de nulle part, à « los Esteros del Ibera (Corrientes)», village de sept cent habitants au milieu de la plus grande zone humide d’Argentine (ouais, là on a un peu fait les GN), où on accède après trois heures de quatre-quatre à travers la pampa. Là au bout, c’était enfin le vide total, plus de route, des gens qui se déplacent à poney, plus de magasin, fallait aller chez les gens pour acheter un paquet de clopes ou des bananes…

Et là, il faisait au moins quarante degrés…

On a passé la journée du lendemain à arpenter les marécages en barque et à pied, la réserve provinciale fait, si nos souvenirs sont bons, trois cent cinquante mille kilomètres carrés, et on y trouve une foultitude de bestiaux : mille quatre cent plantouzes, trois cent cinquante espèces d’oiseaux, cent vingt cinq de poissons, soixante reptiles, quarante amphibiens et soixante mammifères, dont quatre endémiques (pour nos amis GN : le lobito de rio, l’aguazrá-guazú, le venado de la pampa et le ciervo de los pántanos). Et bien sûr, Le Carpinchoooooooooooooooooo ! On en a vu plein plein, de quoi nous rassasier pour un moment, des grands, des petits, des machos avec leur glande sur le nez, des endormis, des marchant, des nageant, des mangeant, et beaucoup de contemplatifs…Ils sont tels que nous les avions rêvés, mais en plus ils ont les pattes palmées…On vous laisse vous imprégner de la candeur qui se dégage de ces rongeurs de septante cinq kilos, on a mis tout un tas de photos exprès pour vous.

 

Voilà, après ces deux jours d’isolement, on a pris un bus ( dont la clim a lâché là aussi, donc re-poireautage sur le bord de la route pendant 3 heures) pour nous redescendre à la maison, à Mar del Plata, afin d’apprécier à sa juste valeur cette fabuleuse ville et sa masse touristique. Hier on est allé à Playa Alfar, assez tôt le matin, et assez vite notre linge de bain s’est fait encercler de quatre-quatre, de quads, de tentes, de parasols, alors on a foutu le camp vite fait…

 

Et aujourd’hui, Hélène s’est fait voler son porte-monnaie en pleine session magasin avec sa maman…

 

Jusqu’à quand tiendrons-nous le coup ici, les journées sont de plus en plus difficiles, le moral est en baisse, les vivres également (ben oui, sans porte-monnaie…) ?

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Commentaires
L
hola poupy!<br /> ouiiii fais une sortie d'eglise, et monte voir la minoule qui vient de monter dans l'avion, elle te racontera mieux tout ca!!!<br /> besos
P
Bravo Hélène, tu devrais écrire un livre en rentrant dans tes verts paturages! Bon pour moi aussi les serpents et autres rongeurs immenses c'est pas mon truc! mais je donnerai tout pour être avec vous!!!Bises.<br /> Embêtant sans un sou , peut être une sortie d'église!!!!
M
bravo pour ce magnifique voyage commentaires et superbes photos a une exeption pres j'aurais pris mes jambes a mon cou en voyant le serpent......je deteste ces bestioles.bisous.mam.s.
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